L' Association des Amis de l'Orgue de Marquise
Historique de l'orgue
L'orgue fut construit par la Maison Merklin-Schurze en 1872. Une plaque nous renseigne sur le nom des donateurs, en l'occurrence, la famille Leducq-Domps. A l'origine, l'orgue était situé sur une tribune en fond de nef avec une console latérale. Le nettoyage des tuyaux a permis de valider la tradition orale qui rapporte que cet instrument comporterait des éléments de l'ancien orgue des Annonciades de Boulogne-sur-Mer. Le facteur Jean Decrois mentionna une restauration de Gaudeau, de Boulogne-sur-mer, au début du siècle. L'orgue a été déplacé par des bénévoles, vers 1926, sur une autre tribune dans le transept droit, en raison de l'humidité. A l'origine, les deux panneaux qui encadrent la façade étaient sur les côtés. L'orgue fut agrandi avec divers éléments de récupération des frères Neuville, facteurs de Rexpoëde dans le Nord, notamment le sommier et la tuyauterie du récit ainsi qu'une partie de la Soubasse 16 de pédale.L'orgue a été utilisé jusque vers les années 1960. Il est depuis lors, totalement injouable et porte les traces de nombreuses mutilations dues à l'inexpérience des bénévoles chargés de son entretien au fil des années.
Une première tentative de restauration, initiée par René Godefroy en 1969-1970. Mais aucune suite ne fut donnée à ce projet.
Les tentatives pour susciter une restauration, menées entre 1983 et 1985 par différentes personnes, entre autre par le délégué à la musique, Pierre Host, n'ont pas abouti. Après un récital sur orgue numérique de Mle Marie-Josée Chasseguet, titulaire des grandes orgues de la cathédrale du Mans, on décida localement d'abandonner l'orgue de tribune et de faire l'acquisition d'un instrument numérique similaire.
Description technique de l'orgue
Buffet : 
Le buffet et la façade sont en chêne et malheureusement ont été recouverts de plusieurs couches de peinture faux-bois. Il n'y a a pas de plafond. La partie instrumentale repose sur une charpente indépendante en bois. Les tuyaux de façade sont en étain avec écussons imprimés en ogive et oreilles.
Console :
Console
Transmission :
Mécanique non suspendue. Rouleaux d'abrégés en bois et métal sur cadres en bois. Equerres.Tirage mécanique des jeux.
Sommiers :
A gravures, en chêne avec chapes vissées.
- un sommier pour le grand-orgue. Disposition chromatique avec ravalement diatonique pour la première octave. Laye à l'arrière.
- un sommier pour le récit, disposé sur le côté. perpendiculairement au sommier du grand-orgue, disposition diatonique. Laye à l'avant.
- un sommier de pédale.
Soufflerie :
Réservoir à deux plis compensés situé sur le côté du grand-orgue et actionnable par deux pédales en bois. Réservoir plus petit sous le récit. Porte-vents en sapin. Postage en plomb. Ventilateur électrique Meidinger.
Tuyauterie :
Tuyaux du Grand-Orgue Tuyaux de pédale
Grand Orgue : De Merklin-Schutze. En étain, étoffe pour les tuyaux de métal et sapin pour les
tuyaux de bois, montre en façade à partir de F8. Tuyaux recoupés au
ton. Les jeux de trompette et d'euphone sont plus anciens et proviennent de l'orgue des annonciades de Boulogne-sur-Mer.Récit : des frères Neuville pour la tuyauterie, à l'exception de la voix humaine de Merklin-Schutze. Entailles de timbre arrondies vers le haut, caractéristiques de la facture de Neuville.
Soubasse 16 : C-H en sapin, de Neuville.
Composition :
| GRAND ORGUE |
| 1 | Bourdon 16' | Bouches |
| 2 | Bourdon 8' | Bouches |
| 3 | Flûte 8' | Bouches |
| 4 | Salicional | Bouches |
| 5 | Prestant 4' | Bouches |
| 6 | Nasard 2' 2/3 | Bouches |
| 7 | Doublette | Bouches |
| 8 | Euphone 6' | Anches libres |
| 9 | Trompette 8' | Anches battantes |
| RECIT |
| 1 | Flûte octaviante 4' | Bouches |
| 2 | Flûte harmonique 8' | Bouches |
| 3 | Viole de gambe 8' | Bouches |
| 4 | Voix céleste 8' | Bouches |
| 5 | Hautbois 8' | Anches battantes |
| 6 | Voix humaine 8' | Anches battantes |
| PEDALIER |
| 1 | Soubasse 16' | Bouches |